Dienstag, April 11, 2006

Brakina

Le marché burkinabè connaît aujourd’hui un foisonnement des eaux dites minérales aux dénominations diverses et variées : Yilémdé, Barajii, Vital, Mama, Jirmani, Saanida, Lafi etc.

C’est en 1987 que les Brasseries du Burkina (BRAKINA, ex BRAVOLTA) basées à Bobo-Dioulasso ont commencé à mettre sur le marché national, l’eau Lafi (eau qui procure la santé en langue nationale mooré). Lafi est une eau minérale extraite d’une nappe souterraine située, selon les responsables de la BRAKINA, à 180 m dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso, capitale économique du pays. Grâce à un accord d’assistance signé en 1987 avec Vitel (structure productrice d’eau minérale en France), la BRAKINA a acquis son équipement de production de l’eau Lafi. «Notre eau a été certifiée par Vitel. Elle est dans les normes d’une eau minérale naturelle. Nous n’ajoutons aucun correctif à cette eau et tout notre équipement a été recommandé par Vitel», explique Séraphin Kadeoua, chef d’exploitation de la BRAKINA Bobo.
Pour assurer cette qualité, au delà des contrôles effectués tout au long du circuit de production, des opérations de maintenance de l’équipement et de désinfection de la tuyauterie se mènent une fois par semaine.



Die Burkinabé machen sich oft über die Nassara (Weissen) lustig, da wir kein Leitungswasser trinken und unsere Mägen anfangs sehr empfindlich auf die Nahrungsumstellung reagieren.

Zitat: „moi, je bois Jirmani, sinon j’attrape la diarrhée“

Anfangs trank ich auch nur Wasser aus PET-Flaschen und verzichtete auf Eis in den Getränken. Inzwischen hat sich mein Organismus „afrikanisiert“ und ich ertrage gekochtes Leitungswasser ohne Probleme.

Doch mehr gewinn erzielt die Brauerei BRAKINA wohl eher mit dem gleichnamigen Bier ;-) Obwohl es auch dort nicht an Konkurrenz fehlt: Flag, So.B.Bra, Castel, Guiness…


1 Comments:

At 8:22 AM, Blogger Melanie said...

Wenn man bedenkt, dass das Wasser oft aus dem "Barrage" stammt, wo sich jedermann wäscht, Tiere getränkt und Kleider gesäubert werden, ist dies aus hygienischer Sicht nicht ganz einwandfrei.

Auch einige Ouagalais haben sich bereits über Bauchbewerden beklagt, nach einer Mission in der "Brousse".

 

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